Obésité : découvrez les catégories « préclinique » et « clinique » qui révolutionnent votre perte de poids
Vous avez peut-être entendu parler d’IMC, de « classe » d’obésité et de repères simplistes du type « perdre 5 % de poids ». Aujourd’hui, un nouveau cadre change la donne : selon la revue The Lancet Diabetes & Endocrinology, l’obésité ne se réduit plus à un chiffre sur la balance, mais s’analyse désormais selon deux états distincts : l’obésité préclinique et l’obésité clinique.
Pour vous qui visez une perte de poids saine et durable, une amélioration de la performance sportive ou simplement l’adoption de saines habitudes de vie, cette distinction importe — beaucoup. Parce qu’elle vous place dans un contexte précis, avec des objectifs adaptés, des stratégies ciblées et une énergie renouvelée pour agir.
1. Qu’est-ce que cette nouvelle classification ?
1.1 Obésité préclinique
En résumé, l’obésité préclinique se définit comme un excès d’adiposité (graisse corporelle) sans altération mesurable de la fonction des tissus ou organes. Autrement dit : vous avez un surplus de graisse, mais vos organes, vos fonctions métaboliques, vos articulations… tiennent encore bon. Le risque est présent, mais l’impact clinique reste faible.
1.2 Obésité clinique
L’obésité clinique, quant à elle, est décrite comme une maladie chronique systémique caractérisée par des dysfonctions organiques ou tissulaires liées à l’excès de graisse (par exemple : insuffisance cardiaque induite, apnées du sommeil, arthrose sévère, stéatose hépatique, etc.). Autrement dit : la graisse n’est plus seulement présente, mais elle nuit réellement à votre corps.
1.3 Pourquoi abandonner l’IMC seul ?
Traditionnellement, l’IMC (indice de masse corporelle) servait de repère majeur. Mais il présente de nombreux défauts : il ne distingue pas masse musculaire vs graisse, ne mesure pas la répartition de la graisse, ni la fonction des organes. Ce nouveau cadre invite à considérer :
le tour de taille, rapport taille-hauteur, rapport taille-hanche ou même imagerie de la graisse viscérale,
la fonction des organes ou la présence de dysfonctions,
le risque évolutif plutôt que seulement le poids.
2. Pourquoi cela change-t-il votre approche de la perte de poids, de la performance sportive et des habitudes de vie ?
🎯 Mieux cibler vos actions
Cette distinction vous permet de savoir où vous en êtes : si vous êtes en préclinique, c’est une chance — il s’agit d’intervenir tôt, de prendre de bonnes habitudes, de contourner la phase « maladie ». Si vous êtes en clinique, cela signale qu’il faut une stratégie plus globale et intensive : nutrition, entraînement, suivi métabolique, peut-être intervention médicale.
🏋️ Performance sportive & composition corporelle
Pour les sportifs ou personnes actives, la notion de graisse « viscérale » ou « ectopique » (autour des organes) est une alerte : même avec un poids «correct», la performance ou la récupération peuvent être entravées si l’excès de graisse affecte votre métabolisme, vos articulations ou votre capacité respiratoire. La classification clinique permet de repérer ces freins et d’ajuster l’entraînement, l’alimentation, la récupération.
🌱 Vers des habitudes de vie durables
Si vous vous situez en préclinique, vous avez l’opportunité d’investir dans des micro-habitudes (meilleure alimentation, activité régulière, sommeil, gestion du stress) pour éviter de progresser vers la phase clinique. Vous passez d’une logique « perdre du poids » à « préserver sa santé ». Et c’est ce qui fait la différence sur le long terme.
3. Et concrètement : actions à poser dès aujourd’hui
✅ Diagnostiquer correctement
Mesurez votre tour de taille, vérifiez votre rapport taille-hauteur ou taille-hanche.
Demandez une analyse de la composition corporelle (graisse viscérale) si possible.
Vérifiez l’absence ou non de dysfonction d’organe (pression artérielle, glycémie, HDL/triglycérides, fonction respiratoire ou articulaire).
Si tout est normal → vous êtes probablement en phase préclinique. S’il existe des signes de dysfonction → vous êtes peut-être en phase clinique.
🥗 Adapter votre alimentation
Augmentez vos protéines : 1,2-1,6 g/kg poids corporel pour préserver la masse musculaire.
Priorisez les fibres, légumes, fruits, sources de micronutriments et satiété.
Limitez les sucres ajoutés, l’alcool, les aliments ultra-transformés : la graisse viscérale adore ces excès.
Buvez suffisamment, dormez bien, gérez le stress : ces « petites habitudes » sont critiques pour rester en phase préclinique.
🏋️ Musculation + Cardio
Faites de l’entraînement de résistance pour maintenir/perdre en volume musculaire et contrer le ralentissement métabolique.
Ajoutez du cardio ou activité modérée pour stimuler la dépense énergétique.
Suivez votre progression : force, récupération, composition corporelle.
📊 Suivi & ajustement
Travaillez avec une nutritionniste (à distance ou non) pour adapter votre plan selon vos données.
Si vous êtes « clinique », priorisez un plan d’action plus intense : nutrition ciblée, entraînement adapté, surveillance de biomarqueurs.
Si vous êtes « préclinique », misez sur l’optimisation et la prévention : micro-habitudes, suivi régulier, ajustements progressifs.
La nouvelle classification « préclinique vs clinique » de l’obésité publiée dans The Lancet Diabetes & Endocrinology redéfinit la manière de comprendre, de structurer et d’agir face à l’excès de graisse corporelle. Pour vous qui visez une transformation durable — que ce soit pour la perte de poids, les performances sportives ou simplement une meilleure santé — cette distinction vous donne un avantage stratégique.
Grâce à un plan adapté à votre stade, à des habitudes efficaces et à un accompagnement professionnel, vous pouvez orienter votre trajectoire vers la réussite.
Vous êtes prêt·e à passer à l’action ? Rejoignez-moi et utilisons ensemble cette nouvelle grille de lecture pour transformer votre vie, de façon saine, durable et puissante. 🌟
Références
Rubino, F., Cummings, D. E., Eckel, R. H., Cohen, R. V., Wilding, J. P. H., Brown, W. A., Stanford, F. C., Batterham, R. L., Farooqi, I. S., Farpour-Lambert, N. J., Roux, C. W. L., Sattar, N., Baur, L. A., Morrison, K. M., Misra, A., Kadowaki, T., Tham, K. W., Sumithran, P., Garvey, W. T.,. . . Mingrone, G. (2025). Definition and diagnostic criteria of clinical obesity. The Lancet Diabetes & Endocrinology. https://doi.org/10.1016/s2213-8587(24)00316-4
Nam, G. E. (2025). Clinical and preclinical obesity : cardiovascular implications of a new diagnostic paradigm. Cardiovascular Prevention And Pharmacotherapy. https://doi.org/10.36011/cpp.2025.7.e6
